samedi 29 décembre 2007

Franchise médicale - le combat continue

"Les franchises médicales s’appliqueront à partir du 1er janvier sur les boîtes de médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires, a rappelé mercredi dans un communiqué la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam)."AFP, 26/12/2007.

Cette mesure prévoit de faire payer aux malades une somme de 50 centimes par boîte de médicaments achetés, 50 centimes par acte paramédical et 2 euros par transport médicalisé, dans la limite de 50 euros par an, non remboursé.

Comment s'en sortiront les plus démunis ? N'oublions pas que des malades dans l'incapacité de travailler vivent sous le seuil de pauvreté. Comment pourront-ils être soignés ?

Dans son communiqué de presse de 10 octobre 2007, Sidaction rappelle "au gouvernement que 25 % des séropositifs sont titulaires de l’Allocation Adulte Handicapé, d'un montant de 621 euros par mois. Pour ces malades, qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, cet impôt sur la maladie va les éloigner encore plus du système de soins".

signez la pétition ici


mercredi 14 novembre 2007

Téléthon, de coeurs en coeurs

Vous aussi, participez !
Envoyez votre petite vidéo faite à partir de votre téléphone, appareil photo, mini-caméra...

TEL EST TON COEUR
envoyé par Nitoo2110

Grenoble, vallée verte en devenir ?

L'inauguration des panneaux solaires sur le campus de Grenoble (cf article du 25 oct sur ce blog), a été l'occasion d'un échange convivial entre différents acteurs défendant les énergies renouvelables : Greenpeace, Effet Papillon, l'Ader, l'Atelier2cé, architectes, élus...


Extrait de ma rencontre avec Pierre KERMEN, élu vert, 2ème adjoint au Maire, délégué à l'Urbanisme et à l'Environnement de la ville de Grenoble :

dsl : Vous venez de dire à Cédric (
Atelier2cé-écodesign) que les verts avaient obtenus 20% des voix aux municipales de Grenoble en 2001- Concrètement, quelles avancées avez-vous pu réaliser depuis ?


pk : A Grenoble 65% de l'énergie est consommée dans l'habitat et le tertiaire. C'est donc là une source d'économie considérable. Depuis le nouveau Plan local d'urbanisme de Grenoble que les écologistes ont fortement porté, nous sommes fiers de pouvoir dire que 83 % des permis de construire respectent nos fortes incitations à isoler par l'extérieur, et 51 % de ces permis comprennent un chauffage fonctionnant au solaire.

dsl : Ce chiffre de 83% correspond je suppose à une volonté forte de votre part de privilégier les «éco-projets». Mais avez-vous également constaté une évolution des mentalités ? Les permis demandés sont-ils globalement plus respectueux de l'environnement, avant que vous ne fassiez une sélection ?

pk : Nous avons effectivement remarqué une évolution encourageante, évidemment renforcée par certaines directives politiques avec la vigilance des services de la ville. Nous avons par exemple rendu obligatoires les garages à vélos, nous imposons un pourcentage de pleine terre dans les parcelles pour que les sols respirent dans les parcelles construites, et nous encourageons la végétalisation des toitures. Tout cela doit permettre à la ville de se rafraîchir.

dsl : Et en terme de transports, les habitudes de la population locale évoluent-elles ? Le campus est bien desservi par le tram, mais les voitures sont loin d'être absentes. Qu'en est-il dans le centre-ville ?

pk : Les derniers aménagements pour la troisième ligne de tramway sur les grands boulevards ont permis de faire passer le trafic automobile de 60 0000 véhicules/jours à 38000 véhicules/jours.

dsl : Vous évoquiez tout à l'heure la construction d'un quartier durable avec le quartier de Bonne ; Sera-t-il à l'image du quartier Vauban de Fribourg ?

Pk : Nous essayons de nous en inspirer. Nous avons fortement travaillé sur des procédés constructifs performants, l'optimisation énergétique... Les bâtiments seront bioclimatiques et bien sûr isolés par l'extérieur. Nous avons lancé un projet de bâtiment tertiaire de 1600 m² à énergie positive, c'est à dire qui produit plus d'énergie qu'il n'en consomme. Pour cela nous avons même calculé la chaleur dégagée par les appareils électroniques comme les ordinateurs et par les corps humains, afin de prévoir les besoins en énergie. Pour couvrir les besoins en électricité nous avons équipé les toits de panneaux solaires.

dsl : Toutes ces évolutions sont encourageantes ! Pour terminer sur les énergies renouvelables, quels sont vos objectifs ?

Pk : Grenoble a signé le 1er plan climat local de France. Il l'engage à relever le défi européen de 20 % d'énergies renouvelables en 2020 avec une réduction de 25 % de nos consommation d'énergie. .Et là il y un gros boulot devant nous parce que nous devons vraiment changer d'échelle.


Merci Pierre Kermen pour votre disponibilité, et votre élan vert communicatif !

jeudi 25 octobre 2007

L'Energie solaire, pourquoi attendre ? > Solar Sound System/et le soleil se fait son !


En ce 25 octobre, non je n'évoquerai pas les "5 min pour la planète" de mardi soir (utilité du geste ? bonne conscience ? mieux que rien ?...), ni le Grenelle de l'environnement.
Je soulignerai plutôt les actions d'associations comme Effet Papillon,
Greenpeace, CNCS (cuisine solaire), Atelier2cé ou Ader, qui agissent concrêtement pour les énergies renouvelables :

Jeudi dernier le campus de Grenoble inaugurait ses premiers panneaux solaires photovoltaïques, à l'initiative de l'association Effet papillon, adhérant à la campagne Solar Generation. Sous l'impulsion de Greenpeace, Solar Generation a tissé un réseau d'associations étudiantes entre différents campus "verts" au niveau international, partant de l'Allemagne en 2003, s'étendant à la France en 2004, puis gagnant la Chine, l'Inde, les Etats-Unis... Le 18 octobre 2007, Grenoble concrêtisait cette campagne en posant des panneaux solaires sur le toit de l'espace vie étudiante, devenant le "1er campus vert" français.

L'occasion de réunir différents acteurs des énergies renouvelables, dont les pivots grenoblois de l'écologie (article à suivre), de s'ouvrir l'appétit devant différentes installations solaires (fours, bar à agrumes...), et de découvrir en chair en os, ou plutôt en cellules photovoltaïques et matériaux recyclés, le 3S : SOLAR SOUND SYSTEM.



Module sono et platines, le 3S fonctionne à l’énergie solaire directe ou avec des batteries chargées à l’énergie solaire.

Construit au moyen de matériaux de récupération, ce support modulable et démontable démontre que l’électricité peut naître d’une source renouvelable, mais aussi que le matériau de construction, une remorque de postier suisse, peut être transformé et trouver une seconde vie.

Trônant devant le bâtiment alimenté par les panneaux solaires, sous le mix expert et festif du dj nas/im, le 3S reflétait le ton de la manifestation : mobilité, efficacité et bonne humeur... Une journée "energisante" !


> Retrouvez le 3S sur myspace : cliquez ici

Le 3S est une coproduction Atelier2cé-Ader :

> Pour en savoir plus sur l'Atelier2cé et ses projets d'éco-design cliquez là

> Association pour le Développement des Energies Renouvelables : ADER
Expo itinérante ITEX, et cours : http://www.ader.ch/expo/

> CNCS : http://www.cuisinesolaire.com/F/creperiesolaire.htm




Le 18 octobre, l'énergie solaire était à l'honneur sur le campus grenoblois :