lundi 5 février 2007

Communiquons-nous avec les non-voyants, les sourds, les muets ?...

Lors de son débat grenoblois du 1er février, Ségolène Royale dont le mot d'ordre est "Le progrès pour tous, le respect pour chacun" a été interpellée par une participante sourde et muette. Cette dernière a souligné combien il était encore difficile pour les malentendants de s'intégrer à notre société. Elle a par exemple expliqué qu'un étudiant suivant 30h d'enseignement bénéficiait d'un interprète pour 10h seulement. De même, si des interprètes ont été prévus pour ce débat grenoblois, personne n'avait pensé à sous-titrer les films projetés. Le progrès pour tous ?

Je n'ai pas suivi l'ensemble du débat, je ne sais donc pas si la question de la communication accessible malgré toute forme de handicap a été posée. Mais j'ai tendu l'oreille et ouvert les yeux : lorsque la sonnerie du métro retenti, qui prévient les malentendants que les portes se ferment ? Une indication lumineuse suffirait pourtant. C'est vrai, certains passages piétons sont équipés de signal sonores destinés aux malvoyants. Mais ce n'est pas généralisé. Dans le domaine privé, prenons l'exemple des supermarchés : où sont les indications en braille ? Certes on ne peut pas parer à tout ; il est difficile de permettre à un malvoyant d'apprécier un spectacle à dominante visuelle. Mais combien de théâtre offrent la possibilité d'assister à une séance traduite en langue des signes ? Les mesures d'adaptation sont encore trop rares !

Désireuse de finir sur une note positive, je salue tout de même ceux qui montrent l'exemple. En me renseignant sur le sujet, je suis tombée sur un article du figaro relatif au mécénat social élargi à l'adaptation de produits aux publics en difficulté, notamment les malvoyants et les malentendants.
Si vous connaissez des entreprises, associations, ou autres, qui ont mis en place ce type d'adaptation, n'hésitez pas à laisser un commentaire, ça peut donner des idées à d'autres !

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